LA RECHERCHE A L’UNIVERSITE DE KINSHASA ; DU LOURD,
DU TRES LOURD

Oui, je parle bien de la recherche à l’université de Kinshasa et de son niveau : « du très haut niveau, du lourd ! » m’a confié une référence qui préfère garder l’anonymat. Et pour s’en convaincre, il y a pour cela plein d’exemples. Au fait, juste une question : à combien de séances de soutenance de thèses avez-vous assisté dans les douze derniers mois ? Non, non, pas en tant que membre de jury, mais en tant que simple participant (un scientifique ne peut être un spectateur) à un festin scientifique ? Vous n’imaginez pas une seule seconde ce que ratent les absents. Les jeudis et vendredis de chaque semaine sont consacrés à la soutenance de thèses. Et je puis vous dire que le niveau chatouille, de plus en plus, les étoiles ! Chacun de nous devrait en prendre conscience et jouer sa partition. Et devrait se refuser de parler de notre université en mal. Vous comprendrez mieux ce qui nous a permis, venant de nulle part, de faire cette fracassante irruption à la 62ème place sur 1104 institutions supérieures africaines et à la 3063ème sur 14131 institutions mondiales dans le classement EDURANK 2022. Notre détermination et notre persévérance, à tous, nous donnent une grande possibilité d’améliorer encore notre score. Tenez, ceux, par exemple, qui ont assisté à la soutenance de thèse de jeudi dernier, après-midi, ont communié avec la science. Du casting du jury, respectant rigoureusement l’instruction 023, et maintenant la 024, à la soutenance elle-même et sa cadence, en passant par une présence massive des chercheurs, dans cette belle et mythique bibliothèque numérique de la faculté de médecine, tout était « Science », un régal !

Hebdo SGR 45 4 (II)-2023 du 23 au 30 01 2023-1

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